Les députés socialistes se félicitent de l’accord intervenu avec le Gouvernement sur leur proposition d’une modulation des allocations familiales en fonction des revenus. C’est la réparation d’une inégalité de notre politique familiale. A l’origine, l’universalité des allocations familiales avait été conçue pour permettre aux familles modestes d’avoir la même protection que les familles favorisées. Mais le quotient familial et les abattements fiscaux par enfant ont rompu ce principe d’égalité en bénéficiant prioritairement aux plus hauts revenus. L’amendement que défendra le groupe socialiste corrige cette anomalie. Ainsi, l’universalité des allocations familiales est maintenue, aucune famille n’en sera privée. Mais elles perdent leur caractère uniforme en devenant dégressives